Les accusations contre les 30 militants de l'Arctique sont "disproportionnées", selon le Parlement européen
Alors que le débat était en cours, les autorités russes ont annoncé qu'elles remplaceraient les accusations de piraterie contre les militants et les journalistes par des accusations d'hooliganisme, pour lesquelles la période de détention est plus courte. Ces accusations sont néanmoins "disproportionnées", affirment les députés. Ils soulignent qu'elles pourraient être considérées comme une menace à la démocratie ainsi qu'à la liberté d'expression et de manifester.
Les députés ont appelé le Conseil et la Commission à prendre des mesures pour garantir la libération des détenus. La procédure d'arbitrage lancée par les Pays-Bas pour faire appliquer la Convention des Nations unies sur le droit de la mer a été saluée.
Le Parlement européen a débattu de l'affaire des 28 militants de Greenpeace et des deux journalistes indépendants arrêtés en Russie, mercredi après-midi à Strasbourg en présence de la Commission et du Conseil. Les autorités russes ont saisi leur navire le 19 septembre, suite aux manifestations des militants contre une plateforme pétrolière de Gazprom menant des activités de forage en mer de Barents dans l'Arctique.
Alors que le débat était en cours, les autorités russes ont annoncé qu'elles remplaceraient les accusations de piraterie contre les militants et les journalistes par des accusations d'hooliganisme, pour lesquelles la période de détention est plus courte. Ces accusations sont néanmoins "disproportionnées", affirment les députés. Ils soulignent qu'elles pourraient être considérées comme une menace à la démocratie ainsi qu'à la liberté d'expression et de manifester.
Les députés ont appelé le Conseil et la Commission à prendre des mesures pour garantir la libération des détenus. La procédure d'arbitrage lancée par les Pays-Bas pour faire appliquer la Convention des Nations unies sur le droit de la mer a été saluée.